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Mémorandum 2012 de SOS Kauwberg

Les réponses et réactions, in extenso, dans l'ordre de leur arrivée.

 

MEMORANDUM 2006 de SOS Kauwberg - Uccla Natura au prochain collège ucclois

Les points que nous mettons en avant ci-dessous pour attirer l’attention de nos futurs mandataires ont
le soutien de la majorité des associations de défense de la nature à Bruxelles, membres de Bruxelles Nature.

 ·      Réalisation des maillages vert et bleu prévus par les PRAS et PRD.

Nous demandons qu’une plus grande attention soit apportée par la Commune à la conservation ou à la réalisation des maillages vert et bleu. Que l'assainissement des trois cours d'eau ucclois et de leurs affluents soit une priorité et soit coordonné avec les mesures préventives contre les inondations. Que les projets urbanistiques tiennent compte aussi de l’importance de la conservation d’éléments naturels du paysage qui de par leur nature ou leur fonction sont essentiels à la migration et à la survie des espèces ou habitats.  Nous demandons que les eaux de sources d'abord, les eaux pluviales ultérieurement rejoignent le réseau hydrologique de surface. 

·      Mesures préventives aux inondations.

Nous demandons la création ou l'aménagement de zones vertes inondables ayant la fonction de réservoir des pluies excédentaires et participant au maillage vert et bleu dans les vallées.
Nous souhaitons un moratoire vis à vis de toute réalisation urbanistique dans les vallées et vis à vis des minéralisations importantes sises sur les plateaux tant que les mesures préventives aux inondations ne seront pas effectives.

·      Mise en œuvre et suivi des zones Natura 2000.

Nous invitons les autorités communales à informer la population de l’importance des zones spéciales de conservation et de la nécessité de préserver la biodiversité (au moyen de panneaux informatifs, par exemple de ne pas y déverser leurs déchets de jardin ou de ne pas quitter les sentiers), de  veiller au respect des objectifs de protection écologique lors de l’aménagement des zones proprement dites ou des zones contiguës.

·      Protection et soutien à la conservation et à la gestion des zones vertes du PRAS/PRD.

Il y a actuellement un vide législatif assurant la gestion effective de l’affectation d’une zone en zone verte. Il faudrait une attitude en urbanisme, une réglementation communale prévoyant des sanctions pour tout type d’atteinte aux zones vertes (actuellement, seuls les cas les plus flagrants font éventuellement l’objet de poursuites, mais ceux-ci aboutissent rarement à la remise en état naturel des lieux) et surtout des incitants à la mise en œuvre de celles-ci (incitants fiscaux, aide communale pour la gestion, …).
Nous souhaiterions que la Commune se dote de moyens financiers suffisants pour pouvoir mener une politique plus efficace et plus responsable par l’acquisition de zones vertes comme celle du Broek, par exemple.

·      Meilleure considération des sites désignés pour leur valeur biologique et paysagère.

Certaines parties de sites désignés de fait sur les plans régionaux pour leur valeur biologique et paysagère sont actuellement affectées au PRAS en zone d’industrie ou d’habitat. Nous demandons que des PPAS les affectent, si possible totalement, en zones vertes (plateau Engeland, plaine du Bourdon, par exemple). 

·      Respect strict des zones vertes de haute valeur biologique du PRAS et des zones classées.

S’il ne s’agit pas pour nous de remettre en doute la valeur multifonctionnelle des sites semi-naturels, il s’agit néanmoins de rappeler que ces sites ont pour fonction essentielle la conservation des habitats pour la flore et la faune indigènes  et que la définition même du PRAS y interdit « les actes et travaux qui ne sont pas nécessaires à la protection active ou passive du milieu naturel ou des espèces ».
Ce  prescrit est parfois oublié dans certaines études et projets aménagements, comme ceux imaginés au bois de Verrewinkel, par exemple. D'autres zones vertes classées ne font pas l'objet d'une gestion appropriée, la propriété Delvaux, par exemple.
En cas de travaux nécessaires à la protection du milieu naturel dans la zone verte de haute valeur biologique, l’avis conforme de spécialistes de la conservation de la biodiversité et/ou des services compétents de l’IBGE nous semble indispensable.

·      Un plan de gestion pour la flore du cimetière classé du Dieweg à Uccle.

Le cimetière du Dieweg est classé depuis bientôt 10 ans (arrêté du16-01-1997) mais n'est toujours pas accompagné d'un plan de gestion pour assurer sa protection biologique. En attendant les épandages d'herbicides sur les allées et pourtours se poursuivent …

·      Préservation des intérieurs d’îlots.

Les intérieurs d’îlots représentent une partie très importante (40 %) des espaces verts à Bruxelles et jouent donc un rôle essentiel dans le maillage écologique. Malgré les bonnes dispositions prévues par le PRAS qui protègent les intérieurs d’îlot et demandent qu’ils soient de qualité, nous constatons que l’état général de ceux-ci se détériorent, ils continuent à s’urbaniser et à se minéraliser. Nous souhaitons au niveau communal une rigoureuse prise de conscience de ce phénomène face aux dégâts intervenus ces dernières années. Nombreux sont les intérieurs d'îlots qui ont été lotis depuis l'adoption du PRAS, ils sont autant d'atteintes à la biodiversité, mais aussi à leur rôle de filtre de l'air et des pollutions, joués  par ces masses végétales. Rappelons que si le PRAS a affecté d’office en zone d’habitation les espaces verts de fait et les friches de moins d’un hectare, il a laissé aux communes la faculté de maintenir ces espaces « en vert » par la prescription O.2 qui permet de conserver des espaces verts dans toutes les zones, sans restriction, notamment pour la réalisation du maillage vert. Dans ce cadre légal, nous demandons la protection des zones humides en intérieurs d'îlots qui ont été ignorées par différents plans urbanistiques : par exemple, la zone marécageuse à iris jaune entre l'av. Coghen et la rue du Doyenné traversée par un affluent sans nom de l'Ukkelbeek et où plusieurs mares et petits étangs non répertoriés existent encore (à l'arrière de l'école du centre et de la cure - entre autre). A défaut d'une protection prévue par le PRAS, de telles zones doivent faire l'objet à tout le moins d'un PPAS précisant leur destination.

·      Préservation des potagers.

Cette fonction sociologiquement importante est de plus en plus mise à mal. Plusieurs zones potagères uccloises ont été loties, notamment dans le quartier du Melkriek. 
Nous demandons que la Commune prenne les mesures nécessaires pour assurer la pérennité de cette activité. (pourcentage du territoire communal affecté sur le long terme à cette fonction, promotion du jardinage biologique, aménagement esthétique et de qualité car non-provisoire,…)

·      Mise en place au niveau communal d’un système de subventionnement des associations de défense de l’environnement à partir de critères stricts relatifs à leurs actions de gestion des espaces verts et à leurs activités pédagogiques.

A partir du moment où des associations sont déjà subsidiées par la Commune, il paraît souhaitable que ce système de subventionnement soit indépendant de l’état des relations des dites associations avec les pouvoirs publics. Il ne s'agit pas ici d'inciter la Commune à subsidier des associations qui ne la sollicitent pas mais bien d'établir des critères stricts avant tout subventionnement.

·      Mesure urbanistique favorable à l’avifaune.

Nous demandons, lors de constructions neuves ou de rénovation de façades, qu’une mesure urbanistique soit prise qui encouragerait l’inclusion de briques creuses pouvant servir de cavités, nichoirs pour des espèces cavernicoles en régression à Uccle comme ailleurs à Bruxelles (Moineau, Rouge-queue, Martinets,…). La commune peut aussi subsidier ces types de travaux ou montrer l’exemple en l’instaurant sur des bâtiments publics, par exemple y placer  des nichoirs pour hirondelles de fenêtre ou martinets.

·      Gestion plus écologique du cimetière du Verrewinkel.

De par sa situation géographique, le cimetière de Verrewinkel joue un rôle important de liaison entre les zones spéciales de conservation Natura 2000 du Kauwberg d’une part et du Plateau Engeland d’autre part. Une flore relativement rare et spécifique des sols sableux est encore présente au cimetière. Une gestion plus écologique permettrait d’accroître cette fonction de relais biologique pour une meilleure conservation des zones de conservation de la biodiversité précitées.

·      Un plan de gestion pour le vallon du cimetière du Verrewinkel.

Ce vallon sert actuellement de dépotoir au cimetière, il reçoit les eaux pluviales chargées du sable des dolomies épandues sur les chemins, celui-ci se retrouve jusque dans la réserve naturelle humide du Kinsendael. Rappelons que ce vallon du cimetière est inscrit en zone spéciale de conservation Natura 2000. La Commune devrait nettoyer et réhabiliter ce vallon selon un plan de gestion établi en accord avec l’IBGE.

·      Gestion des arbres d'alignement en voirie et abattages privés.

Utiliser la taille douce, plus respectueuse des arbres partout ou c'est possible. Remplacer les arbres au réseau racinaire détériorant les trottoirs et voiries plutôt que de les tailler en chicots, comme c'est le cas pour les platanes, en plantant dans l'interligne d'autres essences, si possible indigènes.
Interdire toute intervention de taille ou d'abattage pendant la période de nidification des oiseaux, soit de mi-mars à septembre.

·      Préservation des talus des sentiers.

Eviter l'élargissement des anciens sentiers aux talus riches en espèces végétales et animales. Ceux-ci jouent le rôle de coulée verte, de couloir de communication. Lors de la rénovation de tels sentiers veiller à préserver leur biodiversité en évitant tout "bétonnage" inutile. Lorsque ces sentiers sont privés, aider leurs propriétaires à établir un plan de gestion. 

·      Mesure à l'encontre des plantes invasives.

De nombreuses plantes invasives (principalement renouées du Japon et Sakhaline, berce du Caucase, parfois aussi les cerisiers tardifs) sont en extension sur le territoire ucclois sans que des mesures préventives et curatives ne soient prises. Nous demandons à la Commune d'informer et de sensibiliser le public à cette problématique, de prendre des mesures adéquates pour éviter la propagation, d'inciter par diverses mesures les particuliers à intervenir à leur niveau.

·      Pesticides et lieux publics

Nous demandons le strict respect de la réglementation interdisant l’usage des pesticides sur les lieux publics. La Commune peut aussi règlementer l'utilisation de pesticides (surtout herbicides) et en interdire l'usage le long des voies publiques, sur les trottoirs, etc., y compris les propriétés privées accessibles au public. 
Le débroussaillage chimique de sentiers, comme cela s’est encore vu au chemin du Puits en 2005, par exemple, ne peut se justifier!

·      Rationalisation du secteur de l’eau.

Nous demandons qu'un réseau d'égouttage séparatif soit réalisé lors de tout travaux de placement ou de rénovation des égouts. Le secteur de l’eau couvre trois filières bien distinctes : l’eau potable, l’eau de pluie et les eaux usées, gérées par de multiples acteurs (CIBE, IBDE, AED, IBGE, IBRA,…). La multiplicité des services compétents crée une confusion qui entraîne des décisions et des interventions incohérentes et néfastes pour la gestion écologique des cours d’eau et des étangs. Nous demandons une réorganisation de ces filières autour d’un acteur unique différent par filière et la coordination des interventions. 

Un exemple actuel : dans le cadre du chantier d'égouttage Geleytsbeek-'t Cortenbos l'IBRA n'est pas le gestionnaire du chantier, ne s'occupe que des eaux usées et n'a pas connaissance des mesures prises pour l'égouttage des eaux de pluies et la captation des sources.

·      Réalisation d’un plan communal de développement de la nature, à l’instar de certaines communes wallonnes.

A la lecture de ces lignes, on mesure combien les interventions pour la sauvegarde de la nature ont de multiples facettes. Il serait sage de pouvoir coordonner toutes ces bonnes intentions dans un plan global pour une bonne coordinations des actions futures. Il va de soi que les milieux associatifs ucclois sont prêts à collaborer à cette réalisation et aussi à des actions de gestion et de sensibilisation auprès du public.

 

Réactions et réponses des candidats aux élections communales d'Uccle
au mémorandum de SOS Kauwberg
Celles-ci sont classées dans l'ordre où elles sont parvenues. 
Cliquez sur le nom du candidat que vous souhaitez lire

17-08 Marc Cools

23-08 Lucien-André Beckers

28-08 Ecolo-Uccle

30-08  Françoise Dupuis et tout le PS

 30-08 Pierrot Desmet

30-08 Sabine Mathus

 31-08 Laurence Vandeputte

4-09 François-Xavier Blanpain pour l'Union communnale

 

La synthèse de ces réactions est publiée dans notre journal, le Kauwberg Info à paraître mi-septembre

Réaction au mémorandum de SOS Kauwberg - Marc Cools 

Réalisation des maillages vert et bleu prévus par les PRAS et PRD
Je suis favorable à la réalisation des maillages vert et bleu prévus par le PRAS et le PRD.
Certaines initiatives ont déjà été prises pour concrétiser ces maillages. Surtout en ce qui concerne le maillage vert.
Leur réalisation complète nécessite un effort de la Commune mais aussi l’implication d’administrations régionales comme l’IBGE pour le maillage vert et comme l’IBGE et l’Administration de  l’Equipement et des Déplacements (gestionnaire du ruisseau Linkebeek) pour le maillage bleu.
La collaboration de l’Intercommunale Bruxelloise de Distribution de l’Eau (gestionnaire des égouts) est également nécessaire. En diminuant les volumes d’eau à traiter par les stations d’épuration d’eau, la réhabilitation des ruisseaux à ciel ouvert permettra à la Région bruxelloise de réaliser des économies. Il serait dès lors normal qu’elle contribue pour une partie au moins en financement du maillage bleu. La politique du maillage bleu doit être intégrée dans l’ensemble des actions préventives menées contre les inondations. Un plan directeur doit être élaboré de commun accord entre la commune et les différents acteurs précités et déterminer la planification des interventions des uns et des autres dans la réalisation du maillage vert et du maillage bleu.

Les décisions en matière d’urbanisme doivent tenir compte autant que possible da la préservation des paysages naturels. Uccle doit conserver son caractère de commune verte.

Mesures préventives aux inondations
Un plan de lutte contre les inondations a été adopté et a commencé à être mis en œuvre au cours de la législature qui s’achève. Les mesures prévues dans ce plan (bassins de rétention, bassins d’orage, …) doivent être réalisées le plus rapidement possible par les différents acteurs concernés (la Commune, l’Intercommunale Bruxelloise de Distribution d’Eau, la Région bruxelloise). La création ou l’aménagement de zones vertes inondables complèteront utilement les mesures de ce plan.
Il n’est pas possible juridiquement pour la commune de décréter un moratoire à l’encontre de toute nouvelle construction que ce soit dans les vallées ou sur les plateaux qui encadrent les vallées. Par contre la commune, comme elle le fait, doit lier tout permis d’urbanisme à des conditions strictes en matière d’hydrologie. Les inondations actuelles ne sont bien souvent pas liées à des urbanisations récentes mais à des urbanisations remontant parfois avant la seconde guerre mondiale.

Mise en œuvre et suivi des zones Natura 2000
C’est à un ministre MR que nous devons la création de zones Natura 2000 à Uccle.  Celles-ci contribuent au maillage vert de notre commune et à la préservation de la biodiversité . Les ucclois doivent être sensibilisés au respect de ces zones.

Protection et soutien à la conservation et à la gestion des zones vertes du PRAS/PRD
C’est la Région bruxelloise qui a le pouvoir législatif permettant d’imposer des obligations nécessaires d’entretien des zones vertes. La commune assure déjà la gestion de nombreux espaces verts. Elle a acquis, à mon initiative,  pour le sauvegarder au cours de la législature qui s’achève les 13 hectares du Bois de Verrewinkel.
L’IBGE et la commune doivent encore envisager l’acquisition d’espaces verts supplémentaires.  Le Broek fait partie de ces espaces. Ils ne pourront toutefois et il n’est pas souhaitable acquérir toutes les zones vertes de la commune. Le concours des propriétaires privés doit être obtenu par le dialogue pour l’entretien de certaines de ces zones.
Des mécanismes de subsides doivent être prévus au niveau de la Région bruxelloise pour les propriétaires réalisant des travaux d’hydrologie lourds susceptibles d’éviter les inondations.

Meilleure considération des sites désignés pour leur valeur biologique et paysagère
Il n’est pas possible sans de lourdes indemnités aux propriétaires privés d’affecter totalement en zone verte le plateau Engeland ou la plaine du Bourdon. La commune doit par contre veiller que les permis d’urbanisme qui seront délivrés tiennent compte de la proximité d’espaces verts parfois classés en zone Natura 2000. Ces sites ne peuvent être livrés à l’appétit des promoteurs immobiliers pour y faire n’importe quoi.

Respect strict des zones vertes de haute valeur biologique du PRAS et des zones classées
Le caractère de ces zones doit pour moi être strictement respecté.
Le plan de gestion élaboré pour le Bois de Verrewinkel démontre cette volonté et ne va nullement, tout au contraire, à l’encontre du respect du site.

Un plan de gestion pour la flore du cimetière classé du Dieweg à Uccle
Tout à fait d’accord sur l’élaboration d’un tel plan. L’interdiction de l’épandage d’herbicides doit être respectée.

Préservation des intérieurs d’îlots
Les espaces verts et les intérieurs d’îlots sont pour moi et pour le MR un objectif prioritaire .
Les intérieurs d’îlots sont une caractéristique de Bruxelles et d’Uccle en particulier.
Les zones humides encore existantes doivent en particulier être exemptes de nouvelles constructions. Une étude scientifique doit être réalisée pour cartographier ces zones.

Préservation des potagers
La politique communale de mise à disposition de terrains pour y accueillir des potagers doit être poursuivie.

Subsidiation des associations de défense de l’environnement
C’est à mon initiative que des crédits ont été prévus pour la première fois dans notre commune pour subsidier ces associations. L’octroi des subventions se fait sur une base objective qui est celle du volume d’activités.

Mesures urbanistiques favorables à l’avifaune
Certains permis d’urbanisme peuvent être assortis de mesures concernant l’avifaune. Ce type de mesures ne doit toutefois pas être imposé de manière systématique. Cela dépend des sites où les constructions seront réalisées. D’autres mesures doivent également être prises à certains endroits comme des clôtures permettant le passage de petits mammifères.

Gestion du cimetière et du vallon de Verrewinkel
Les cimetières font partie du maillage vert et doivent être gérés en conséquence. Le nettoyage et la réhabilitation du vallon du cimetière de Verrewinkel doivent être effectués.

Gestion des arbres d’alignement et abattages privés
Le service vert communal recourt déjà aujourd’hui, chaque fois que possible, à la technique de la taille douce. La taille des arbres n’est pas soumise à permis. Il est donc difficile de l’interdire de mi-mars à septembre. Ce n’est toutefois pas la saison conseillée pour l’élagage. En ce qui concerne les abattages d’arbre, il y a parfois des arbres qui doivent être abattus d’urgence.

Préservation des talus des sentiers
Les anciens sentiers et chemins creux doivent être préservés. Ils font partie du patrimoine naturel de notre commune.

Mesures à l’encontre des plantes invasives
Mieux informer le public sur les plantes invasives me semble une bonne idée.

Pesticides et lieux publics
La réglementation en la matière doit être respectée par tous les acteurs concernés.

Rationalisation du secteur de l’eau
La fusion des intercommunales IBrA et IBDE constitue un premier pas dans le sens s’une rationalisation souhaitable du secteur de l’eau. L’IBDE (gestionnaire des égouts) doit être subsidiée par la Région bruxelloise pour la réalisation de systèmes séparatifs pour les eaux usées et les eaux d’écoulement (eau de pluie).

Un plan de développement de la nature
Pour coordonner et planifier les efforts, la réalisation d’un tel plan est une très bonne idée à laquelle je souscris.

Marc Cools - Echevin des Travaux, des Propriétés communales et de l’Economie - 4ème candidat  MR - marc.cools@brutele.be  -  www.marc-cools.org 

Réaction de Lucien-André Beckers

Il va de soi que, comme tout Ucclois, j’apprécie les espaces verts de ma commune, mais aussi de manière plus précise, sa faune et sa flore. Pour cette raison je souscris d’une manière générale au contenu de votre mémorandum. Cependant je tiens à faire trois remarques ou propositions :

1.      En tant qu’administrateur de la Société Uccloise du Logement, je suis particulièrement sensible au fait que de nombreuses personnes en région bruxelloise sont en quête d’un logement, et principalement des personnes socialement fragiles ou des jeunes ménages aux moyens financiers limités. Pour cette raison, je préconise que l’on fasse vraiment la distinction entre le maintien de la qualité de vie (ce qui est certainement votre principal souci) et une urbanisation contrôlée, certes, mais nécessaire pour répondre aux besoins des catégories de citoyens dont je parle plus haut. A cet égard, je fais partie de ceux qui ont orienté le projet (qui entrera prochainement en phase de réalisation) des nouveaux logements sociaux du Melkriek, vers un ensemble à taille humaine et intégré dans un environnement préservé au maximum. 

2.      Je prône de manière ferme l’imposition, comme « charge d’urbanisme », à toute nouvelle construction sur le territoire communal, d’un système de récupération des eaux de pluies et leur utilisation dans un circuit particulier, relié aux appareils domestiques autres que ceux distribuant de l’eau ingérable (toilettes, arrosage, machines à laver le linge, circuit de chauffage etc…). Ce système, d’application fort simple à partir du moment où il est intégré dans le processus initial de construction, a un double avantage : 
- économies pécuniaires pour le consommateur
- limitation des eaux de ruissèlement qui, par forte pluie, engorgent les réseaux d’égouttage et donc provoquent les inondations.

3.      Je souhaiterais que la commune finance une signalisation  spécifique dans les espaces verts à destination des personnes sourdes ou aveugles, pour qu’elles puissent, elles aussi, profiter des richesses que l’on y trouve (ex : description des lieux en braille, panneaux explicatifs sur l’ambiance sonore, sur le chant des oiseaux etc…). 

Enfin sachez que comme beaucoup d’Ucclois, je suis reconnaissant à votre association d’avoir aidé à la non urbanisation et à la protection du Kauwberg, dans lequel j’adore me promener, ce que je fais régulièrement.

Lucien-André Beckers -  36ème candidat MR/FDF -  www.lucien-andre-beckers.blogsspot.com

Réaction de la locale d'Ecolo

En réponse à votre memorandum, voici les propositions locales du parti Ecolo à uccle (voir aussi nos programmes Mobilité et Logement) 

Notre réflexion porte sur les moyens dont pourrait disposer le pouvoir communal tant pour améliorer la protection de la nature que pour lutter contre les différents types de pollutions et nuisances qui menacent la qualité de notre environnement et inquiètent à ce titre un grand nombre d’habitants. Certaines de ces pollutions sont visibles ; il en est d’autres, beaucoup plus insidieuses, que nous dénonçons et pour lesquelles nous faisons des propositions. 

Il est évident que cette réflexion s’inscrit dans un cadre qui dépasse très largement les limites du territoire local : l’environnement communal est tributaire de pollutions dont la source est extérieure ; et la pollution générée par la commune a des répercussions à l’échelle des espaces régionaux, européen et mondial.

Il est certain aussi que les solutions ne dépendent pas de la seule action des pouvoirs publics : la protection de notre environnement suppose une prise en charge responsable des problèmes par chacun d’entre nous. 

Quelques propositions pour améliorer notre environnement :

Suit un très large extrait du programme environnement d’Ecolo-Uccle 
que nous ne reproduisons pas ici attendu qu'il est consultable sur 
http://www.ecolo.uccle.be
 

Vous verrez que nos propositions reprennent bon nombre de vos revendications. 

Cependant, nous ne sommes pas naïfs et même dans le cas d'une victoire aux élections du 8 octobre 2006 et une entrée dans une majorité communale où le(s) partenaire(s) accepte(nt) d'appliquer un accord de majorité ambitieux pour notre environnement, toutes les propositions ne seront pas réalisables en une mandature. Des priorités seront à mettre sur la table.

JOIRET Jean-Luc - Secrétaire Politique de la locale Ecolo-Uccle - jl.joiret@versateladsl.be

Réaction de Françoise Dupuis au nom de tout le PS

Réalisation des maillages vert et bleu prévus par les PRAS et PRD.
Les Maillages vert et bleu trouvent tout leur sens dans la protection de la faune et de la flore ainsi que dans un but de préservation du régime hydrologique des vallées d'Uccle. La mise en oeuvre de ces réseaux reste un élément important de toute politique d'aménagement du territoire.

Mesures préventives aux inondations.
Suite à la répétition des inondations dans la Vallée de Saint-Job, j'ai fait réaliser un étude sur l'impact de l'urbanisation sur les inondations. Il est clair qu'en fonction des précisions que révélera cette étude je proposerai certaines mesures visant à diminuer l'impact de l'imperméabilisation du sol par l'ajout de système de récupération et de retenue d'eau ou par la limitation du taux de perméabilisation à un niveau non préjudiciable.

Mise en œuvre et suivi des zones Natura 2000.
C'est à l'IBGE d'intervenir pour que l'aspect pédagogique et répressif quand cela devient nécessaire soit développé sur ce site très important de 53 hectares.

Protection et soutien à la conservation et à la gestion des zones vertes du PRAS/PRD.
En fonction du statut urbanistique et du statut de propriété, différents acteurs sont appelés à intervenir. Il me semble important de bien déterminer les responsabilités de chacun puis de trouver   un esprit de collaboration entre tous pour conserver cette zone idéalement.

Meilleure considération des sites désignés pour leur valeur biologique et paysagère.
L'affectation au PRAS en zone constructible fait suites aux affections du Plan de Secteur. La reconnaissance de la valeur biologique par divers organismes régionaux vise à permettre de concilier le droit à l'habitat qui reste fondamental avec le respect de l'environnement. Il me semble judicieux de résoudre ces arbitrages par le biais de PPAS.

Respect strict des zones vertes de haute valeur biologique du PRAS et des zones classées.
Je suis très attachée aux outils réglementaires et de protection qui ont été élaborés par la Région depuis 1989. Il me semble évident que la plus stricte rigueur est nécessaire pour préserver les zones qui ont été soumises à protection.

Un plan de gestion pour la flore du cimetière classé du Dieweg à Uccle.
Je suis assez intéressée par vos propositions en matière de gestion des différents cimetières, et je suis convaincue que l'élaboration de plans de gestion des espaces verts communaux ne peut qu'être bénéfique en termes environnementaux et économiques.

Préservation des intérieurs d’îlots.
Comme responsable régionale de l'urbanisme, je suis confrontée au quotidien à la pression que subissent les intérieurs d'îlots. J'ai réuni les différents services communaux pour leur demander d'accorder la plus grande attention à la préservation du patrimoine vert et de la quiétude dans les intérieurs d'îlots. Un grand colloque a été organisé en collaboration avec inter-environnement afin d'examiner les solutions apportées aux dossiers les plus problématiques. Protéger les intérieurs d'îlots est un enjeu particulièrement important pour l'habitat dans la Région et a fortiori dans une commune comme Uccle où les îlots sont encore très souvent ouverts et arborés.

Préservation des potagers.
Les potagers sont effectivement des endroits de lien social et de composition du paysage particuliers. Je suis opposée à leur disparition, mais dans les zones constructibles il est parfois nécessaire de les réaménager pour permettre une certaine urbanisation.

Mise en place au niveau communal d’un système de subventionnement des associations de défense de l’environnement à partir de critères stricts relatifs à leurs actions de gestion des espaces verts et à leurs activités pédagogiques.
Le subventionnement des asbl par la commune doit se faire sur base de leur représentativité et de la qualité de leur travail.

Mesure urbanistique favorable à l’avifaune.
Cette idée intéressante et peu coûteuse pourrait faire l'objet de recommandations à distribuer à tout demandeur de permis d'urbanisme.

Gestion plus écologique du cimetière du Verrewinkel.
Un plan de gestion pour le vallon du cimetière du Verrewinkel
.

Comme je l'ai dit pour le cimetière du Dieweg, la mise sur pieds d'un plan de gestion me semble clairement une mesure de bon sens qui pourrait être rapidement mise en oeuvre avec la participation des associations spécialisées.

Gestion des arbres d'alignement en voirie et abattages privés.
Préservation des talus des sentiers.
Mesure à l'encontre des plantes invasives.
Pesticides et lieux public
s
Ces différents aspects de la gestion du patrimoine vert méritent l'élaboration de recommandations techniques à destination tant des services communaux que des particuliers.
Je pense que ces différentes problématiques peuvent être réunies dans le cadre des deux documents que vous évoquez :
      Plans communal de développement de la nature qui analyserait la situation et fixerait les objectifs géneraux dans toute la commune
      Plan de gestion qui déterminerait les bonnes pratiques, les calendriers et les actions locale plus précises

Rationalisation du secteur de l’eau.
Comme vous le savez la gestion du réseau dépend de l'Ibra. L'installation de réseaux séparatifs  représente une des solutions destinées à diminuer les inondations. Il faut cependant garder à l'esprit que la mise en place d'un réseau complet sera longue et coûteuse. Il faut donc mener en parallèle d'autres actions visant à une politique efficace de l'eau.

Réalisation d’un plan communal de développement de la nature, à l’instar de certaines communes wallonnes.
Même s'il n'existe pas de cadre légal en Région bruxelloise pour les plans communaux de développement de la nature, il me semble qu'un programme de ce type pourrait avoir sa place à Uccle. Je pense que ce plan pourrait être développé au sein d'un chapitre du Plan Communal de développement et être mis directement en rapport avec un Plan de gestion des espaces verts communaux. A l'aide de ces deux outils je pense que la gestion de la nature à Uccle serait nettement plus satisfaisante.

Réaction de Pierrot Desmet

Réalisation des maillages vert et bleu tel que prévus par les PRAS et PRD.
Uccle possède l’étiquette de « commune verte ». Malgré les nombreuses « attaques » de cette dernière décennie, elle conserve une quantité d’espaces verts appréciable. Des avancées permettant une concrétisation du maillage vert ont déjà été prises, notamment par l’échevine Ecolo, Chantal de Laveleye.  Ces acquis sont bien sûr insuffisants et devront donc être poursuivis.
Les inondations, de plus en plus régulières, à Uccle, doivent amener les décideurs politiques tout comme les administrations compétentes à séparer progressivement les eaux de pluie des eaux usées lors de toute rénovation de voiries. Les premières ébauches de (re)mise en surface du réseau hydrologique doivent absolument se poursuivre. In fine, cela amènera une réduction des coûts liés à l’assainissement des eaux usées, donc, bénéfice pour tous.   

Mesures préventives aux inondations.
Un plan d’actions doit impérativement être élaboré par les gestionnaires communaux en collaboration avec les communes limitrophes. Les propositions avancées dans le mémorandum me semblent à ce propos très judicieuses. Le curage plus régulier des avaloirs aiderait aussi à éviter certaines inondations.

Mise en œuvre et suivi des zones Natura 2000
Natura 2000 a permis, entre autre, à Uccle,  une protection accrue du Kauwberg par l’imposition d’un plan de gestion mais surtout l’obligation d’une étude d’incidence pour le lotissement envisagé au plateau Engeland, c’est dire son intérêt. Donc tout à fait d’accord avec vos propositions et peut-être pourquoi pas un « petit » soutien financier communal, puisqu’il en va de l’intérêt collectif…

Protection et soutien à la conservation et à la gestion des zones vertes du PRAS et du PRD
Je ne peux que souscrire aux propositions avancées par le mémorandum. Le vide législatif assurant la gestion effective ne sera pas comblé au sein de notre conseil communal mais nombreux en sont par contre ses membres, également présents au niveau fédéral ou régional, qui auraient déjà pu améliorer la situation existante. J’essaierai donc d’obtenir que notre conseil communal intervienne en ce sens…
Une souscription publique pourrait d’autre part être lancée, afin d’acquérir des zones vertes, telle celle qui permit d’ériger une statue de Baudouin face à l’Observatoire.

Meilleure considération des sites désignés pour leur valeur biologique et paysagère
Il faut certainement éviter que des sites reconnus pour leur valeur biologique et paysagère puissent être convoités par les « promoto-spéculateurs » immobiliers. Donc, ACTION !!!

Respect strict des zones vertes de haute valeur biologique
Aucune objection aux propositions avancées.

Préservation des intérieurs d’îlots
Malgré le nécessaire besoin de logements, à Uccle, comme dans beaucoup de municipalités belge,  il nous faut porter un regard tout particulièrement protecteur sur les intérieurs d’îlots.
Pourquoi, dès lors, ne pas proposer, via des PPAS, d’en affecter un maximum en zone verte. Quant aux zones humides, elles doivent impérativement être mises à l’abri de toutes spéculations, de par leur rôle particulièrement important et préventif aux inondations (cf. Point 2).

Préservation des potagers
Le maintien d’un maximum de potagers me semble d’autant plus important qu’il permet la perpétuation de l’aspect champêtre et agricole qu’avait notre commune jusqu’au milieu du XXème siècle. Sans parler des aspects sociologiques et écologiques qui sont, quant à eux, évidemment, à prendre en considération quand on aborde cette problématique !

Mise en place (…) d’un système de subventionnement des associations de défense de l’environnement…
Je soutiens effectivement ces propositions tout en soulignant la nécessité d’une évaluation régulière de leur octroi car malheureusement certains subsides semblent peu justifiés au vu de l’utilisation qui en est fait. 

Mesure urbanistique favorable à l’avifaune
Enfin, les oiseaux sont considérés !
L’étude de la faisabilité de ces propositions me semble possible ; toutefois, je ne pense pas qu’il faille les généraliser à l’ensemble du territoire.

Un plan de gestion pour la flore du cimetière classé du Dieweg
Remarques et propositions tout à fait judicieuses.

Un plan de gestion pour le vallon du cimetière du Verrewinkel.
J’intègre ces propositions et les fais miennes.

Gestion plus écologique du cimetière du Verrewinkel
Même avis que pour le point précédent ; je propose qu’il en soit fait communication aux visiteurs du lieu.

Mesure à l’encontre des plantes invasives
Une fois de plus, une bonne communication peut s’avérer utile car le sujet est peu connu du grand public ; raison  de plus pour les services communaux de servir d’exemple en la matière.

Pesticides et lieux publics
Là aussi, les services communaux peuvent et doivent faire preuve d’exemple. En tant qu’apiculteur ucclois, je suis d’autant plus sensible à cette problématique, les abeilles payant un très lourd tribut à tous les pesticides. 

Rationalisation du secteur de l’eau
Il ne faudrait pas que le pouvoir communal oublie ses possibilités d’intervention à ce niveau ; après avoir cédé à l’IBRA la gestion des eaux usées le pouvoir communal ucclois garde l’entière responsabilité quant à la problématique des eaux de source et pluviales. Ces réflexions renvoient immédiatement aux points 1 et 2 du mémorandum. Dont acte…

Gestion des arbres d'alignement en voirie et abattages privés.
Bravo pour cette proposition de gestion écologique des espaces publics. Je rajouterais l’intérêt de l’utilisation de variétés d’arbres mieux adaptées aux contraintes urbaines.

Préservation des talus des sentiers.
Ces sentiers sont effectivement autant de couloirs écologiques qui participent au maillage vert.

Un plan de développement de la nature
Ce type de consultation populaire, immanquablement et hautement pédagogique est à promouvoir de toute urgence. Il devra se réaliser en partenariat avec le monde associatif, politique et économique. 

Pour terminer, je tiens à remercier tous les militants de SOS Kauwberg et des associations de préservation de l’environnement qui ont joué un rôle prépondérant et pionnier dans la conscientisation des acteurs politiques ; plus personne ne pourrait aujourd’hui remettre ces acquis en question.

Pierrot Desmet  -  pierdes2002@yahoo.fr

Réaction de Sabine Mathus 

Bonjour, je voudrai vous affirmer ma sensibilité aux problèmes liés à l'environnement. Uccle est, par essence, une commune truffée de merveilleux sites faisant la part belle à la nature. Il est important de faire le maximum pour préserver ces oasis de verdure, permettant à chacun de vivre et de s'épanouir dans un climat de qualité. De plus, on constate avec bonheur que des micro sociétés s'organisent en ces espaces mettant l'accent sur la convivialité et les contacts humains. C'est le cas du Plateau d'Avijl que j'ai parcouru grâce à Mr Stéphane Davidts. Je viendrai visiter le site du Kauwberg, comme vous me l'avez proposé. 

Sabine MATHUS - contact@sabinemathus.be

Réaction de Laurence Vandeputte

Aux administrateurs d’SOS Kauwberg.

Je vous adresse ci-après quelques réactions à votre mémorandum qui, en effet, comme vous le précisez, est vaste et recouvre différentes thématiques.
Ces réactions viennent en complément de la réponse déjà adressée par le secrétaire politique de la locale, Jean-Luc Joiret, par mail le 28/08 dernier.

Je me suis permise de regrouper l’essentiel des différents sujets comme suit. Il est évident qu’il s’agit d’une piste de réflexion qui n’en exclut aucune autre.

**Maillage vert et bleu : assainissement et réhabilitation des cours d’eau, préservation des talus
**Conciliation urbanisation/environnement : inondations - moratoire urbanistique, préservation des potagers, mesures urbanistiques spécifiques (briques creuses…)
**Préservation de zones verte, de la biodiversité : par l’information, par la sanction, par la création de moyens financiers, par des outils réglementaires communaux (PPAS), par des plans de gestion (cimetière de Verrewinkel, du Dieweg), entretien et politique de replantation des végétaux en voirie, politique d’ensemble par rapport aux plantes invasives, lutte contre l’usage des pesticides.
**Lien commune / associatif : subvention, inter-relations.

Votre mémorandum cible beaucoup de points très spécifiques (cimetière du Dieweg par exemple). Il serait présomptueux de ma part de vous apporter une réponse précise sur chaque point : je ne suis pas subitement, du fait de mon statut de candidate, devenue une technicienne pointue sur chacune de ces questions.
Cependant, j’ai (et conserverai) le souci d’aborder ces sujets avec les repères suivants :
acquérir une bonne connaissance sur ces différents points par la consultation de personnes et/ou associations ressources en la matière ;
faire prévaloir sur ces questions des politiques de long terme (malgré tous les handicaps liés aux échéances politique…)en liant le local à un environnement plus large ;
intégrer dans mes propositions de réponses toutes les composantes de la question (environnement, aspect financiers, santé publique, vie quotidienne de riverains…)
veiller à baser mes réponses sur des valeurs fondamentales telles que la qualité de vie au sens des vraies valeurs humaines (et non au sens du confort matériel de vie) et l’importance des générations futures.

Ainsi pour revenir à l’exemple du cimetière du Dieweg, il s’agit d’un lieu présentant un intérêt évident sur différents plans : environnemental bien sûr mais aussi architectural, historique, social..
Je rejoins donc votre demande de plan de gestion appliqué à ce site : quel intérêt y a-t-il à le préserver en le classant s’il est ensuite abandonné par négligence ? Cela constitue un gaspillage à large échelle. D’autant que la remise en état du site sera d’autant plus difficile et onéreuse si le site se dégrade fortement.

Pour ce qui est de sujets plus thématiques de votre texte : globalement, j’y suis favorable parce que sensible à l’importance d’un bon équilibre des différentes composantes de la ville : l’aspect environnement est à prendre en considération au même titre que les aspects mobilité, logement, économie, social…..
Ainsi ; la préservation des potagers est un élément que je trouve intéressant dans le contexte urbain.
La culture potagère peut répondre à un besoin économique d’ordre familial, constituer une activité saine de délassement, jouer un rôle social entre jardiniers, relier les jeunes générations à des éléments sainement terriens….
Il faut veiller cependant à ce que ces parcelles conservent un aspect esthétique agréable et anticiper donc les stockages indésirables de divers outils et/ou matériaux sur lesdites parcelles.
Il serait peut-être intéressant de réfléchir, en concertation avec les jardiniers, à leur équipement : abris de jardin permettant d’assurer le rangement d’un minimum d’outillage, récupération d’eau de pluie pour l’arrosage du jardin, soutien actif à la pratique du compostage….le tout encadré par la commune.
Certains ensembles de potagers pourraient éventuellement bénéficier d’une réorganisation des parcelles : un repartage expliqué et discuté avec les cultivateurs de la surface globale pour assurer une redistribution de parcelles de superficies plus ou moins équivalentes et permettre par ce biais d’augmenter le nombre de cultivateurs.
Le contact avec les groupes de jardiniers serait aussi une occasion à exploiter pour aborder le réel problème des plantes invasives, celui de l’usage de produits en « ide » en tous genres, l’encouragement à la culture de variétés potagères indigènes diversifiées et/ou en voie de raréfaction. La diversité potagère peut aussi être d’un grand intérêt.
Ces potagers peuvent, à leur manière, participer au maillage vert.
Je soutiens également toute mesure favorable à la remise en état de nos ruisseaux locaux et à la diffusion d’une information sur l’importance de leur rôle souvent sous estimé. Leur rôle d’allègement dans le cadre des inondations pourrait être significatif.
Quant à un moratoire sur toute réalisation urbanistique dans les vallées, il y lieu de s’assurer si la commune peut sur le plan légal, faire valoir une telle position par rapport au PRAS qui autoriserait de son côté le principe de l’urbanisation dans ces zones.
Cependant, la commune doit mettre tout en œuvre, tant au niveau de l’information qu’au niveau de ses moyens réglementaires propres, pour maîtriser ce problème. Les PPAS pourraient être un moyen : ils sont malheureusement longs et lourds à mettre en œuvre. D’autres communes ont recours à des recommandations urbanistiques adoptées par le Collège : ces dispositions (qui ne sont certes pas des règlements mais présentent l’avantage d’être plus vite applicables) ont l’avantage de baliser clairement le terrain par rapport aux demandeurs de permis.
Les toitures vertes, les récupérations séparées des eaux de pluie, l’imposition de matériaux de sol hautement perméables sont autant de moyens qui permettent de limiter l’effet imperméabilisant du sol et la saturation des égouts en cas de fortes pluies.
Dans le même sens un plan communal de la nature serait en effet intéressant à élaborer.
Il permettrait de dépasser l’idée fréquente qu’il suffit de saupoudrer un peu de vert à gauche ou à droite pour faire d’un quartier, d’une commune un endroit agréable à vivre. Il s’agit véritablement d’imbriquer l’aspect nature dans le puzzle des différentes fonctions de la ville de sorte à ce que cet aspect puisse bénéficier d’autant de pièces que les autres parties du puzzle et qu’elles soient par ailleurs intelligemment disposées.
Un programme qui nécessiterait aussi un travail éducatif d’ampleur….et qui donnerait un autre sens au service plantations de notre commune ou au concours des façades fleuries…..
Voilà deux compétences qui sont dans les mains de la commune et qui lui fournissent là un levier de premier ordre par rapport à d’autres problématiques qui relèvent davantage du régional et sur lesquelles la commune a moins de prise.
Et pour conclure, il est pour moi évident que les élus communaux doivent s’appuyer sur les nombreuses connaissances et compétences des associations pour mettre en œuvre leurs politiques.
Le soutien qu’elle peut ou doit leur apporter ne peut altérer leur indépendance : communes et associations ont donc tout à gagner à ce que leurs relations soient claires en matière demande et d’octroi de subsides.

J’espère avoir réagi de manière suffisamment large par rapport aux différents points que vous aviez évoqués. Je reste évidement tout disposée à en discuter plus largement ou à aborder d’autres sujets qui vous préoccupent.

Avec mes meilleures salutations

Laurence Vandeputte   -   8ème Candidate Ecolo.

Réaction de Réaction de François-Xavier Blanpain (4ème)

L’Union communale a choisi d’accorder sa première priorité à la qualité de vie des Uccloises et des Ucclois ; la protection du cadre de vie et plus particulièrement des espaces verts figure en tête de son programme.

L’Union communale souscrit pleinement à la proposition d’intégrer un plan de protection des zones vertes au plan communal de développement, avec des moyens budgétaires spécifiquement affectés. Ce plan, à soumettre au conseil communal dès le début de la législature, doit comprendre notamment :

= La réalisation des maillages vert et bleu prévus par les PRAS et PRD ;

= La consolidation, en concertation avec les autorités régionales, de la protection juridique des zones vertes en prévoyant des sanctions (administratives et pénales) et des mesures qui incitent à davantage les respecter ;

= Des campagnes d’information et de sensibilisation à la promotion des espaces verts et de la biodiversité, au respect des règles applicables aux zones de conservation, avec des brochures et des panneaux d’information ainsi qu’une section spéciale sur le site Internet de la commune, afin de diffuser des conseils concrets que chaque habitant peut réaliser (p. ex pour la lutte contre les plantes invasives).

= Des mesures de précaution à prendre lors de la réalisation de travaux à proximité de zones protégées.

= Une coordination des chantiers d'égouttage pour une gestion intégrée des eaux usées, des eaux de pluies et la captation des sources. La fusion de l’IBDE et de l’IBRA ouvre la voie d’une rationalisation, mais des efforts doivent être faits pour une meilleure coordination, la prochaine majorité devra intervenir en ce sens auprès des autorités régionales.

= Des prescriptions urbanistiques qui permettent de ménager des abris pour les oiseaux lors de constructions neuves ou de rénovation de façades.

= Etablir un cadastre spécial, quantitatif et qualitatif des intérieurs d’îlots, afin de leur réserver une attention particulière en cas de modification urbanistique.

= L’entretien, la promotion, la rénovation et la protection des sentiers et de leur biodiversité, en assurant leur mise en réseau (coulée verte).

= La préservation des potagers dans leurs fonctions sociales, pédagogiques, éco-biologique (Avijl, Melkriek).

= Un programme « arbre » de plantation impliquant une gestion respectueuse des espèces (notamment Avenue Churchill) et une concertation avec les autorités régionales.

= Une charte communale d’utilisation de produits biologiques par les jardiniers et ouvriers communaux et l’interdiction de l’usage des pesticides sur les lieux publics.

= Des plans de gestion spécifiques pour les espaces les plus remarquables : Kauwberg, Engeland, Verrewinkel, le cimetière classé du Dieweg, Fond’Roy…

Nous attendons aussi de la prochaine majorité de :

= Instaurer un moratoire sur les espaces verts et notamment le plateau Avijl, avec les modifications nécessaires des PPAS, en réelle concertation avec les habitants.

= Assurer le respect strict des zones vertes de haute valeur biologique du PRAS et des zones classées.

= Impliquer systématiquement les habitants dans les projets relatifs à la gestion des espaces verts.

= Conclure un pacte associatif objectivant les subventions et le soutien accordé par les autorités communales aux associations.

= Mettre en œuvre un véritable plan de lutte contre les inondations comprenant la réalisation d’une étude hydrologique complète des zones sensibles (vallées de Saint-Job…) préalablement à toute éventuelle construction nouvelle.

= Solliciter l’appui de la Région bruxelloise et l’intercommunale afin de réaliser les travaux nécessaires (curages, modifications de collecteur, bassins d’orage) 

= Encourager la création de citernes d’eau de pluies, la lutte contre l’imperméabilisation des sols…

Retrouvez notre programme complet sur www.unioncommunale.be.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réaction de