Myriapodes
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Les myriapodes sont exclusivement terrestres, dépourvus d'ailes, et présentent souvent un grand nombre de segments et de pattes.

Il n'existe pas de différence, contrairement aux insectes, entre le tronc et l'abdomen. A part la tête nettement distincte, le reste du corps est composé de segments identiques, portant chacun une ou deux paires de membres cylindriques ou aplatis dorsalement. La tête est munie d'une paire d'antennes, d'yeux simples en nombre variable et d'un appareil buccal masticateur. La structure interne ressemble à celle des insectes. Les sexes sont séparés. Les oeufs produisent des jeunes au corps peu segmenté, mais lors de chaque mue, le nombre de segments augmente à l'arrière du corps.

Au Kauwberg, on rencontre peu de myriapodes. I1s préfèrent des climats plus chauds que celui de la Belgique. On peut cependant en observer sous des pierres ou l'écorce des arbres, dans des endroits sombres et humides, et dans le sol.

Certains sont carnassiers et nocturnes comme, par exemple, les scolopendres qui, après avoir pondu leurs oeufs, s'enroulent autour en formant une spirale. Les lithobies, appelés couramment mille-pattes, sont assez communs sous les pierres ou dans la mousse. Les géophiles, blancs ou jaunâtres, se nourrissent de vers de terre et sont plus rares sur le Kauwberg.

D'autres myriapodes sont végétariens et nocturnes, et se nourrissent principalement de végétaux en décomposition. I1s sécrètent par des pores dorsaux des produits irritants servant à leur défense. Les plus courants sont les gloméris, qui ressemblent aux cloportes et peuvent comme eux s'enrouler en une boule de la grosseur d'un petit pois sous les mousses ou les pierres.