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kinfo
48 - PRINTEMPS 2003
Table des matières
(en minuscule les titres dont le contenu n'est pas repris sur ces pages)
Editorial : Suite de l’action en
Justice de Paix concernant les chemins du Kauwberg
Photos
inédites de l’utilisation des chemins du Kauwberg
Rapport
d’activité 2002 de SOS Kauwberg
La
vache Galloway et la gestion extensive des prairies
Agenda du Kauwberg : voir actualités
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Editorial
- Suite de l’action
en Justice de Paix concernant les chemins du Kauwberg
Rappel du contexte de l’action
judiciaire
Fin 1995 SOS Kauwberg faisait
circuler un document pour témoigner de votre utilisation du chemin
reliant l’avenue de la Chênaie (face au cimetière) à l’avenue
Dolez.
En effet une enquête publique avait été organisée par la commune d’Uccle
fin 1995 car les propriétaires souhaitaient alors clôturer le
Kauwberg du côté de l’avenue de la Chênaie à l’aide d’un mur
infranchissable de 410 mètres de long fermant tous les chemins et
sentiers.
A la suite de l’enquête, et suite aux nombreux témoignages et
lettres de protestation, la commission de concertation refusa d’accorder
l’autorisation de clôturer de la sorte, arguant de l’existence du
chemin face au cimetière.
En juin 1997 les propriétaires
du Kauwberg ont intenté une action devant la justice de paix d’Uccle,
au motif que la décision de refus de leur permis d’urbanisme était
illégale parce qu’elle avait retenu comme motif l’existence des
sentiers et que cette existence n’avait jamais fait l’objet d’un
jugement. L’ACQU (et SOS Kauwberg par son intermédiaire) et le
Cercle d’Histoire et d’Archéologie d’Uccle apportèrent leur
aide pour défendre la commune d’Uccle.
Début décembre 1999 l’affaire
a été portée devant Madame le Juge de Paix d’Uccle qui s’est
rendue sur le site en compagnie des avocats en février 2000. En
complément de cette visite, plusieurs auditions de témoins eurent
lieu en février, mars et avril 2000 à la Justice de Paix d’Uccle,
en présence de Madame le Juge de Paix et des différents avocats des
parties (propriétaires, commune, cercle d’histoire, Acquits
Kauwberg). Les témoignages portaient d’une part sur l’utilisation
« trentenaire » du chemin reliant le cimetière à l’avenue
Dolez et d’autre part sur l’utilisation actuelle du chemin 33 ,
sentier vicinal public allant du bas du Kauwberg (bas de la carrière)
vers la Sauvagère et le cimetière, même si cette utilisation n’est
pas régulière.
A la suite de ces auditions, un expert désigné par Me le Juge de
paix s’est rendu sur le Kauwberg en février 2001. L’expert a
rentré ses conclusions fin octobre 2001. Depuis lors la procédure
suivait lentement son cours.
En 2003
Ce n’est que ce mois de février 2003 que les avocats des
propriétaires ont rentré leurs conclusions, en tentant de rendre les
différents témoignages les moins crédibles possible ou y cherchant
les éléments susceptibles de soutenir leur thèse.
C’est maintenant au tour de nos avocats (ACQU-SOS Kauwberg, Cercle d’histoire,
Commune d’Uccle) de faire de même en réagissant à l’argumentation
des avocats des propriétaires en rentrant leurs conclusions.
Enfin Madame La Juge de Paix pourra prendre une décision au sujet des
chemins contestés du Kauwberg. Cette décision devrait donc survenir
cette année.
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Photos
inédites de l’utilisation des chemins du Kauwberg
Les archives photographiques d’Alphonse
De Brouwer ont révélé des diapositives datant de 1968, prises au
Kauwberg où l’on voit nettement les citadins du dimanche venus en
voiture sur le Kauwberg.

Photo prise en direction de la
caserne des pompiers (alors garage à véhicules funéraires) et
de la Ferme rouge.
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Photo prise en direction du
bas de l’av. Dolez, à peu près au croisement du chemin d’usage
et du chemin vicinal 36.
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Ces photos ont une importance
historique indéniable. Comme ce sont des photos de familles elles
disparaissent ou réapparaissent souvent lors d’un décès. Si vous
possédez ainsi de vieilles photos prises à Uccle dont vous ne savez
que faire, vous pouvez nous les prêter ou nous les transmettre, afin d’en
assurer l’archivage sur Cdrom. |
Rapport d’activité 2002 de
SOS Kauwberg
Action en justice de Paix, aux côtés de la Commune d’Uccle et de
la Région, l’Acqu et le Cercle d’Histoire, concernant l’utilisation
des chemins du Kauwberg.
La décision du juge attendue en 2002 n’a toujours pas été
signifiée.
RECOURS AU CONSEIL D’État
Suite à la parution du PRAS au Moniteur, les propriétaires ont
introduit un recours contre la mise en zone verte au Conseil d’État
fin août. SOS Kauwberg s’est porté en intervention volontaire au
Conseil d’État pour soutenir la défense de la mise en zone verte au
PRAS.
Nous avons organisé une conférence de presse au Candelaershuys en
février pour annoncer notre intervention volontaire au Conseil d’Etat,
en appui de la Région bruxelloise, dans le cadre d’un recours en
annulation du P.R.A.S.
Nous avons publié un texte dans la « Lettre » de l’ACQU.
Notre conseil, Maître Gérard, a déposé ses conclusions le 22 avril
2002. Les différentes parties ont fait de même et l’action suit son
cours depuis lors.
DE-RE CLASSEMENT DU KAUWBERG
Le classement du Kauwberg a été annulé par le Conseil d’Etat le
7 mars 2003. Apprenant cela fin mai, nous avons immédiatement mené des
actions de lobbying pour un « re »classement du Kauwberg
auprès de mandataires et responsables politiques. La pétition lancée
dès septembre 2002 témoignait de notre volonté d’aboutir. Le
programme de la fête de 15 ans fut modifié par cette actualité, les
responsables politiques purent manifester leurs intentions de mener à
terme un nouveau classement. La nouvelle procédure de classement de l’entièreté
du Kauwberg a été votée par le gouvernement le 18 juillet 2002. TV
Brussel a réalisé un reportage en notre présence le surlendemain, le
20 juillet au Kauwberg.
ENQUETES PUBLIQUES
PRD
Le projet de PRD soumis à enquête publique fin 2001 et début 2002
mentionne le Kauwberg comme site à gérer éventuellement en
partenariat avec les associations. Mais il oubliait le Kauwberg II
(entre Dolez et Pastuur).
Nous avons fait part de cet oubli dans les remarques (bien
argumentées) que nous avions introduites en janvier. D’autres
associations ont fait de même.
Le plan définitif paru à l’automne corrige cette erreur : un
même statut concerne l’entièreté du Kauwberg.
Plaine du Bourdon
Nous sommes intervenus lors de l’enquête publique et de la
concertation concernant un projet de lotissement de cet actuel espace
vert. Nous avons fait remarquer que le projet ne respectait ni le tracé
ni les prescrits du PRAS.
A la suite de quoi cette demande fut rejetée.
Représentation dans d’autres associations.
Participation de nos administrateurs à Inter Environnement Bruxelles
(membre de l’assemblée), au Front Commun des groupements de défense
de la nature en Région bruxelloise (en tant qu’administrateur), à l’Entente
Nationale pour la Protection de la Nature (en tant que secrétaire
francophone)
Uccle commune sans OGM
Nous sommes intervenus auprès de la Commune d’Uccle pour relayer
la campagne « ma commune sans OGM » initiée par Nature
& Progrès. Une motion dans ce sens a été votée au Conseil
Communal d’octobre.
KAUWBERG INFO
4 numéros ont paru en 2002. Le K Info a présenté dans chaque
numéro un dossier ou un aspect particulier relatif au Kauwberg, comme
son relief marqué par la défense anti-aérienne en 1945.
SITE INTERNET
http://www.kauwberg.be , notre site internet est devenu une
référence dans le milieu de la défense de la nature à Bruxelles. Il
est cité comme modèle de participation citoyenne. De nouveaux
documents (champignons, anciens K.Info) ont encore enrichi nos pages.
Tous ceux qui connaissent le Kauwberg ou veulent le découvrir trouvent
toute la documentation disponible.
ACTIVITES
Nettoyage dES ABORDS DU KAUWBERG
Le 16 mars, nettoyage des abords des chemins et de terrains du Fonds
Kauwberg.
HET BROEK
En tant que partenaire de gestion, SOS KAUWBERG a continué à
soutenir l’action de réhabilitation du site « Het
Broek », lancée par Dédée SPEETJENS : Les actions d’aide
à la gestion se poursuivent (nettoyage, fauchage, …). Des contacts
ont été pris par DD avec l’IBGE pour lui proposer l’acquisition de
la partie gérée.
Participations à des fêtes
tenue d’un stand à la fête de l’IRSA le 25 mai.
tenue d’un stand et organisation d’activités « nature »
à la fête des enfants les 7 et 8 septembre au parc du Wolvendael.
VISITES GUIDEES
Participation à Uccle ma découverte :
2 visites (matin et après-midi) le 25 janvier
Visite hivernale le 17 février
(réveil de la nature au Kauwberg)
Participation aux journées du patrimoine le 15-16 septembre :
le Kauwberg site d’archéologie artisanale (carrières, briqueteries),
ses chemins creux du moyen-âge, sa borne de la forêt de Soignes.
Visite guidée ornithologique le 21 avril
La promenade guidée par Guy Rotsaert nous a mené cette année à
la rencontre des fauvettes à tête noire.
Visite guidée mycologique le 13 octobre
Malgré le temps maussade, la promenade guidée par Pierre Piérart
a connu son succès habituel.
FOIRE DE SAINT-JOB
La foire de 2002 s’est tenue normalement. Nous disposions d’un
stand dans la grande tente sur le parking communal.
XVe ANNIVERSAIRE de SOS Kauwberg le 23 juin
Beau monde, discours de soutien annonçant le
« re »classement pour la partie académique. Beau temps,
ambiance familiale, sympathique pour la partie festive. |
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La vache Galloway et la gestion extensive des
prairies
Depuis quelques
années, les associations de protection de la nature s’occupant de la
gestion de réserves naturelles ont introduit de petits troupeaux de
vaches rustiques afin d’assurer la gestion des prairies pâturées.
Ce concept est pour la première
fois appliqué à Bruxelles au Scheutebos. La situation était
comparable à celle du Kauwberg, les prairies du parc Régional du
Scheutebos étaient pâturées par les vaches d’un fermier du
Payottenland. Lorsque celui-ci a mis un terme à son activité, aucun
repreneur ne s’est présenté et les prairies sont restées à l’abandon.
Le Scheutebos est géré par l’IBGE en partenariat avec Natuurpunt
(association flamande de protection et de gestion des réserves
naturelles, avec laquelle SOS Kauwberg entretient de bonnes relations,
regroupant les anciens Wielewaal et les Belgische Natuur en
Vogelreservaten). Natuurpunt expérimente ces gestions par des vaches
vivant en semi-liberté depuis 1996 dans la région d’Anvers et a
apporté son expérience de gestionnaire à l’IBGE. C’est ainsi que
depuis le 13 février 2003 un taureau veille sur ses 4 génisses au
Scheutebos, non loin du Boulevard Mettewie.
SOS Kauwberg est intéressé par
ce type de gestion et par la démarche de l’IBGE dans le cadre d’une
future gestion des prairies du Kauwberg actuellement occupées par le
fermier de Hal. L’action des vaches et leur pâturage est essentielle
au maintien des espaces ouverts du Kauwberg, et les vaches flamandes
font leur travail annuel. Mais nous devons penser à l’avenir, à d’autres
prairies du Kauwberg qui devront être défrichées à nouveau (c’est,
entre autres, ce que prévoit le projet de classement en cours). Il n’est
certainement pas question actuellement de vouloir remplacer le troupeau
actuel par un autre. En tant qu’association responsable, nous pensons
aux besoins de gestion futurs, dès que celle-ci sera possible...
Voici donc la présentation de
ces nouvelles venues, à Molenbeek aujourd’hui, et pourquoi pas demain
au Kauwberg ?
Présentation….
Les textes et images qui suivent
sont partiellement empruntés au site internet de l’association suisse
POYA qui a bien volontiers marqué son accord pour que nous faisions
référence à leur présentation de cette race de vaches (origine :
http://www.poya2000.ch/body_galloway.shtml )
LA GALLOWAY : Une robuste
écossaise
La Galloway appartient aux plus
anciennes des races robustes de la planète. On trouve la première
citation historique de ce bovin dans un texte de Livius (284-204 a. jc).
Le nom de cette race provient de " Gallovid " ou
Gaul. Ce sont les autochtones du royaume de Galloway. Avant d'être
réuni au royaume d'Ecosse en 1160, ce dernier comprenait six comtés
situés dans le Lowland écossais (basses terres) : Dumfries,
Lanark, Renfew, Ayr, Kircudbright, Wigtown..
En 1851, un incendie du Highland Agricultural Museum à Edimburgh a
détruit tous les documents historiques et le pedigree de la Galloway.
En 1878, la société des éleveurs de Galloway de Grande-Bretagne
édita son propre volume de pedigree. Depuis, la Galloway a été
promise à des exportations sans cesse croissantes, principalement aux
Etats-Unis et au Canada. Elle est présente dans 23 pays et sur tous les
continents.
Longs poils
La caractéristique la plus visible de la Galloway est son manteau noir
à poils longs. Ce pelage a deux fonctions. Les longs poils protègent
du vent et de la pluie, alors que la partie qui ressemble à une
fourrure protège des insolations et garantit l'imperméabilité. Il
existe aussi des pelages (d'un beige argenté), blancs et rouges.
Contrairement à la Highland, sa sœur écossaise qui se distingue par
une encornure imposante, la Galloway est naturellement sans corne.
La vache mesure de 115 à 125 cm au garrot, et le taureau 10 cm de plus.
La vache pèse de 450 à 600 kg et le taureau de 600 à 800 kg.
Un animal docile et pacifique
Capable de survivre dans des pâturages pauvres allant jusqu'à la
broussaille, la Galloway supporte de rester toute l'année en plein air.
Les veaux naissent sans problème en liberté et tirent le lait de leur
mère. La Galloway est toute désignée pour un élevage extensif et
l'entretien de zones de protection naturelle.
L'historien Hecto Boece (1570) qualifie la viande de Galloway de
" Absolument délicieuse et tendre ". En 1573,
Ortelius, un autre historien, la juge lui aussi " tendre,
douce et juteuse ". Cette réputation subsiste et la
viande de Galloway, d'un rouge cerise, reste hautement appréciée.
Même si son rendement ne peut pas être comparé aux autres races à
viande, la Galloway a une place intéressante. Elle peut conquérir le
marché des viandes diététiques et la clientèle amateur d'un produit
sain au goût racé
Lors d’une interview (en mars 2002), Louis-Marie Delescaille,
biologiste attachée au Centre de Recherche de la Nature, des Forêts et
du Bois de Gembloux répond à l’Info-Ardennes :
« En fait il s’agit de permettre aux grands herbivores - dans le
cas de Straimont , des bovins - de restaurer et d’entretenir le milieu
en intervenant le moins possible. Grâce à leur grande rusticité, ils
consomment une nourriture peu nutritive, pénètrent dans les massifs d’arbustes
où ils consomment le feuillage et les écorces, surtout en hiver. Ils
contribuent ainsi à maintenir le paysage plus ou moins ouvert. Comme
ils sont utilisés à très faible charge - généralement moins d’un
animal pour 2 ha -, le pâturage est très extensif. On observe donc un
tapis végétal constitué de zones rases, éventuellement surpâturées
et de zones peu parcourues, avec de nombreux refus, contrairement à ce
qu’on observe dans une pâture classique où toute la végétation est
consommée. Dans ces refus, les plantes ont la possibilité de fleurir
et de produire des graines, ce qui est important pour les insectes
butineurs. Ils servent également de refuge à la faune du sol :
chenilles, araignées, oiseaux nicheurs, etc... Dans les zones rases par
contre, on trouve des espèces de petite taille qui ne peuvent survivre
dans la végétation haute et dense. Par ailleurs, les plantes sont
confrontées aux herbivores depuis des millions d’années et ont
acquis des mécanismes de défense qui leurs permettent de supporter les
prélèvements au moins occasionnels ou d’échapper à la dent du
bétail. Ce n’est pas un hasard si de nombreuses plantes des herbages
naturels ont des épines ou produisent des substances qui les rendent
impropres à la consommation !
Un autre avantage du pâturage est la présence de déjections produites
par les animaux. Celles-ci sont le siège d’une intense activité
biologique et sont colonisées par une foule d’organismes (vers,
insectes, champignons, etc.) qui participent à leur recyclage, pour
autant qu’on n’utilise pas de traitements antiparasitaires toxiques.
Ces traitements sont généralement inutiles lorsque les animaux sont en
bonne santé. La faune coprophage (ndlr : qui se nourrit de déjections)
est elle-même exploitée par les oiseaux insectivores (bergeronnettes,
étourneaux, pies-grièches) et les chauves-souris, entre autres. Le
recyclage rapide des déjections enrichit le sol et contribue au
maintien de sa fertilité.
Le pâturage n’est évidemment pas la technique miracle et, dans
certains cas, une gestion plus ciblée sera nécessaire pour conserver
des espèces particulièrement fragiles. Il existe aussi des terrains
trop humides où les animaux ne pourraient s’aventurer sans risquer de
s’enliser.
On peut pratiquer le pâturage de diverses manières : de façon
permanente ou temporaire. Dans le premier cas, les animaux restent en
permanence dans le site. Ce système nécessite de grandes surfaces, la
possibilité pour les animaux de trouver leur nourriture en toute
saison, la présence d’abris naturels contre le soleil, le vent, la
pluie, la neige, les insectes. Ce système est difficile à mettre en
œuvre dans les sites ardennais généralement détrempés pendant l’hiver
et rarement de taille suffisante.
Le pâturage temporaire ou saisonnier se pratique à l’image de ce que
font les agriculteurs. Les animaux sont amenés dans la parcelle à une
période déterminée de l’année et y séjournent quelques semaines
ou quelques mois. Les dates d’arrivée peuvent varier en fonction d’impératifs
biologiques. On peut par exemple attendre la fin de la période de
reproduction des oiseaux pour éviter une éventuelle destruction des
nichées ou attendre que les plantes sensibles aient terminé leur cycle
de reproduction.
On peut également faire varier la fréquence du pâturage. En règle
générale, les animaux reviennent chaque année dans la même parcelle
mais il peut s’avérer nécessaire de laisser un temps plus long entre
deux passages. »
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